Je savoure je savoure le soleil sur mon cou sur mon visage sur mon corps
Je savoure la lumière revenue je celebre le printemps manifesté. je me sens reconnectée je me sens remplie de nouveau je me sens rechauffée et en accord de me mettre en élan de corps.
aujourdh'ui temps de soleil temps de famille.
Je suis allée chez l'ostéo et je me suis remise dans mon axe
puis mon frère est arrivé à la maison avec son amoureuse je me sens intimidée...
Aujourdhui j'ai envie de vous montrer la chanson que j'avais écrite pour Grand Corps Malade (dont j'adore les textes) et Lea Bulle mon amie chanteuse qui m'a dejà entendue au dela du corps.
Si un jour vous avez envie de coller vos mélodies sur mes mots alors allez y!!!!!!!
moi jdis c'est sure ça peut chemar !!!!!
Les mots du coeur
Rions rions encore ensemble rions de nos dechirements sans fins rions de nos errements funestes
Sais tu ma belle qu’en toi les femmes sont fraiches sais tu que le combat que nous avons mené n’est qu’une lutte à mort contre les ombres du passé
Le sais tu je t’ai aimé comme on hait car les notes de l’amour ne se jouent pas dans cette gamme
Jed ois te l’avouer ma belle amie j’ai cru que c’etait de ta faute si le bonheur était banni
Rions rions encore ensemble de nos illusoires batailles buvons ensemble à nos errements funestes
Vois tu mon bel ami je ne vais pas te mentir je t’ai donné de moi de quoi te voir mais j’ai gardé l’endroit ou je ne soufre pas comme un cofffre secret pour manger mon bonheur en cachette
Regarde homme qui crie regarde nous reunis, deux résilients comme dit le psy qui voudraient quitter souvent leur corps pour vivre dans l’esprit
Rions rions encore de nos guerres de tranchées, rions de nos rivalités cachées, lachons enfin d’avoir à nous changer
He princesse un jour j’ai compis que mon grand corps malade m’avait offert une vue sur l’esprit, mais j’pense à tous ces gens qu'on croit debiles car il ne peuvent pas parler, je pense a tous ceux dont le silence n’est pas écouté
Mon esprit les rejoint et mes mots voudraient s’y poser
Rions rions ensemble de nos differences emmelées rions de nos apparences trompeuses rions de nos batailles steriles qui nous servent à éviter de vivre
He cow boy moi aussi j’ai saisi que c’est par soi qu’il fallait commencer par semer pour s’aimer ;
Pas la peine de jouer les gros bras autant se reconnaître dans nos corps empechés
Miser sur nos misères, défaire nos figures en abimant nos mots de nos plumes d’enclumes, non cela n’est plus pensable
Se defaire les nœuds comme on se cherche les poux, cela n’est plus croyable
Laisse moi t’aimer mon tendre ami au dela de nos dissensions
Laisse moi te donner belle dame mes mots pour grandir plutot que de se retrecir
Oui nous voila tenu de manier avec prudence le Verbe qui nous a créée
Sais tu chevalier qu’il y a des êtres qui n’ont pas le loisir de prononcer de mots
Je sais damoiselle que des hommes des femmes ne peuvent pas parler la vie leur a oté ce qu’elle m’a donné pour me sauver ; les mots phares les mots jumeaux pour dire en ciselant ce que l’on a dedans, pour defaire de moi les apparence d’être un grand corps malade
Oui les mots que les fées m’ont servi pour deconstruire ma folie, pour depasser dans un saut la barriere des apparences qui me donne l’image d’une qui ne rentre pas dans la photo
Tous les mots sont sacrés quand dans notre verité ils sont prononcés
Je pense à ses enfants qui pourraient tout detruire de ne pouvoir se dire, tout casser de ne pouvoir se montrer
Quand il ne restent que les cris, les sons pour tenter d’exister
Redonnons à nos mots leurs repsonsablité, comme une formule magique pour dire la verité, pour changer la realité
Comme une source sacrée à laquelle s’abreuver
Donnons nos mots à ceux qui n’ont en leur corps que le verbe et la vibration, qui ne vivent pas la réalité en distance de mots et qui sont affolés parfois de se sentir avalé par cette réalité
Monsieur Grand corps malade sachez qu’aujourdhui magicienne des mots je vous nomme Corps splendid et guerit
Madame Lea Bulle sachez qu’en ce jour chevalier du verbe de cette épée de lumière je vous nomme Léa Cœur d’amour agrandit
Ensemble de nos mots fabriquons un collier de pierres sacrées que nous irons déposer aux pieds de ceux qui ne parlent pas avec leur bouche et qui nous réapprennent à aimer.
Tu as touché mon cœur Lucile, tu as ému mes cellules. Puisse le chant qui s’évade de mon être, t’enlacer et te faire virevolter dans le caléidoscope de la vie. Danse, danse Lucile comme jamais tu n’as dansé, oui ! Éclabousse nous encore de lumière, étourdis nous d’amour.
Merci, merci, merci. Claudie